Nés durant la première guerre mondiale, les services d’aide à domicile sont aujourd’hui sollicités par plusieurs millions de français. Si leur impact social n’est plus à prouver, une étude réalisée en 2018 a permis de démontrer leur impact économique.
En France, plus de 2 millions de personnes font appel aux services d’aide à domicile. Ce secteur est considéré comme la plus grande source d’emploi connue. Il est pourtant relativement récent puisqu’il tire son origine de la première guerre mondiale. Il consistait alors à aider les mères de famille s’occupant de leur foyer tandis que les hommes participaient à l’effort de guerre.
Pour soutenir les mères restées à la maison, de nombreuses associations se sont donc créées à travers la France, avec l’aide de dons et de bénévolat. Ce travail social a continué à se développer et à se professionnaliser jusqu’à connaître une avancée majeure avec la signature, en 1950, des premières conventions entre la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) et la CPAM (Caisse Primaire d’assurance maladie).
Il s’adresse aujourd’hui aux familles rencontrant des difficultés mais aussi aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées en manque d’autonomie.
Diminution de la mortalité infantile, du décrochage scolaire, des frais d’hospitalisation…
Grâce à une étude réalisée en 2018 par l’institut de recherche Citizing, l’impact socio-économique de ce secteur a, pour la première fois, pu être mesuré. En effet, l’aide à domicile durant la grossesse permettrait de diminuer de 14% le taux de mortalité infantile en France. Elle permettrait aussi de réduire le recours aux soins hospitaliers liés aux naissances à faible poids et le décrochage scolaire lié aux retards de développement cognitif. Concernant les enfants et adolescents, elle permet d’éviter les périodes de délinquance, de décrochage scolaire, voire les grossesses précoces pouvant advenir dans les familles rencontrant une période difficile.
L’aide à domicile augmente également la possibilité d’obtenir un emploi à temps plein pour les adultes en situation de handicap, entraînant ainsi une hausse des revenus. Elle permet aussi de soulager la pression physique et psychologique que peuvent ressentir certains aidants familiaux. Grâce aux soins prodigués à domicile, elle réduit considérablement les risques de réhospitalisation après une opération ou un séjour à l’hôpital.
Un investissement sur le long terme
Les résultats de l’étude sont sans équivoque : en participant à l’amélioration de la vie des familles et personnes rencontrant des difficultés, les services d’aide à domicile ont une incidence sur le reste de leurs vies (réduction des frais hospitaliers, des dépenses scolaires, obtention d’emplois…). C’est donc un investissement sur le long terme pour les familles mais aussi pour les finances publiques puisque le secteur représente aujourd’hui 1,1% du PIB.
Si, en France, la demande d’aide à domicile est particulièrement forte chez les personnes âgées, elle l’est beaucoup moins chez les familles nécessitant un accompagnement. Encore tabou, elle permet pourtant de soutenir les foyers rencontrant des difficultés diverses comme des naissances multiples, une séparation, une maladie ou un décès…
C’est pourquoi, chez l’AISF (Association d’Interventions Sociales et Familiales), nous nous engageons à accompagner et soutenir les familles rencontrant un déséquilibre familial. Nos missions, adaptées aux besoins de chacun, s’exercent au travers d’activités d’aide à la vie quotidienne et d’actions de soutien à la parentalité. Nous intervenons sur tout le pourtour de l’étang de Berre et, depuis janvier 2023, dans le pays d’Aix. Pour plus d’informations, rendez-vous ici. (lien)
Sources : étude Citizing Consulting
https://modelesdebusinessplan.com/blogs/infos/marche-service-a-personne-chiffres
